Vous aurez la possibilité d’inviter des personnes de confiance, médecins ou proches, à suivre vos résultats.

De n’importe quel endroit et à tout moment, ils pourront les consulter sans pouvoir les modifier.

Afin de garantir la sécurité de vos données de santé, aucune information personnelle ne vous sera demandée. Votre compte sera donc totalement anonyme.

Nous vous fournirons une série de 8 codes à 4 chiffres qui seront vos seuls identifiants pour accéder à votre compte. Vous devrez scrupuleusement les conserver et ne les utiliserez qu’en cas de déconnexion intempestive ou de changement d’appareil.

Ne sachant pas nous-même qui vous êtes, vous ne recevrez aucune publicité de notre part ou par notre intermédiaire.

L’utilisation du service My Blood Pressure nécessite un abonnement annuel de USD 39.00, soit USD 3.25 par mois seulement.

Avant de vous engager, vous bénéficierez d’une période gratuite de 30 jours vous permettant d’enregistrer votre première automesure.

Que vous soyez sous traitement médical ou non, il est important de surveiller vous-même votre pression artérielle pour contrôler son évolution.

Ces automesures se renouvellent en général tous les mois, mais seul votre médecin vous indiquera à quelle fréquence vous devrez les faire.

Chaque automesure devra être faite dans les mêmes conditions :

⸱ en suivant la règle des 3;

⸱ en vous relaxant préalablement;

⸱ en vous installant dans une position précise.

Prendre une seule automesure n’a pas vraiment de sens, puisqu’elle ne révèle votre pression artérielle qu’à un moment précis.

La règle des 3 consiste à prendre sa pression artérielle 3 fois le matin, 3 fois le soir, 3 jours de suite, à chaque fois dans les mêmes conditions.

Puis en calculant les moyennes du lever et du coucher, vous obtiendrez des résultats fiables et cohérents.

Reposez-vous entre 5 et 10 minutes avant de prendre votre tension sanguine.

Évitez de consommer du café, de fumer ou de faire un effort physique dans les 30 minutes précédentes.

Installez-vous dans un endroit calme, sans stress ni distractions.

Pendant la mesure, ne parlez pas, ne bougez pas et évitez de contracter vos muscles, notamment celui de votre bras.

Asseyez-vous confortablement sur une chaise, le dos bien droit et soutenu par un dossier.

Posez vos pieds à plat sur le sol, ne croisez pas les jambes.

Placez le brassard autour de votre bras nu, environ 2-3 cm (1") au-dessus du pli du coude.

Assurez-vous qu’il soit bien ajusté et pas trop serré : vous devriez pouvoir glisser un doigt entre votre bras et le brassard.

Posez votre bras sur une table ou un accoudoir, de manière à ce qu’il soit à hauteur du cœur.

Si vous utilisez un tensiomètre au poignet, placez-le à hauteur du cœur.

La paume de votre main doit être tournée vers le haut.

Nous le savons tous, le cœur est une pompe musculaire qui fait circuler le sang vers les artères, puis dans tout notre corps.

Quand il se contracte, il éjecte le sang. C'est la phase systolique.

Et quand il se relâche, il se remplit de sang. C'est la phase diastolique.

Nous avons tous fait l'expérience de boucher avec notre doigt l'embout d'une pompe à vélo.

Quand on appuie sur la pompe, on y sent une pression, comparable à la systole cardiaque.

Et quand on relâche la pompe, la pression diminue, comparable à la diastole cardiaque.

La pression artérielle suit ce même principe de force exercée par le cœur sur le sang, et part conséquent sur les artères.

Elle se mesure en deux valeurs : la pression systolique (lorsque le cœur se contracte) et la pression diastolique (lorsqu’il se relâche).

L'unité de mesure de pression utilisée est le millimètre de mercure (mmHg).

Une bonne pression artérielle se situe autour de 120/80 mmHg (120 pour la phase systolique et 80 pour la phase diastolique).

Mesurer sa pression artérielle permet de détecter des anomalies comme l’hypertension et l’hypotension, et de contrôler le rythme cardiaque.

Par conséquent, cela permet de surveiller sa santé cardiovasculaire.

On parlera d'hypertension au delà d'une valeur de 140/90 mmHg.

Cette pression artérielle trop élevée peut endommager les artères, augmentant le risque de maladies cardiovasculaires comme les crises cardiaques (infarctus du myocarde), les accidents vasculaires cerébraux (AVC), ou l’insuffisance rénale.

On parlera d'hypotension en dessous d'une valeur de 90/60 mmHg.

Cette pression trop basse peut réduire l’apport sanguin aux organes, provoquant des étourdissements, des évanouissements, ou des complications graves si les organes vitaux sont mal irrigués.

Le rythme cardiaque désigne la fréquence et la régularité des battements du cœur. Il correspond au nombre de fois que le cœur se contracte en une minute pour pomper le sang dans le corps.

Il est mesuré au repos et en nombre de battements par minute (bpm). Chez un adulte, un rythme normal varie généralement entre 60 et 100 bpm.

La bradycardie correspond à un rythme cardiaque anormalement lent (moins de 60 bpm). Cela peut être normal chez les sportifs, mais aussi lié à des troubles comme des problèmes électriques du cœur.

La tachycardie correspond à un rythme cardiaque rapide (plus de 100 bpm). Cela peut être dû au stress, à une maladie ou à une anomalie cardiaque.

L'arythmie correspond à des battements cardiaques irréguliers. Cela peut résulter d’un trouble électrique du cœur, parfois bénin ou nécessitant une intervention médicale. Elle ne peut pas être mesurer par un tensiomètre et nécéssite le suivi d'un médecin.

Il existe une multitude de causes expliquant une hypertension ou une hypotension, dont certaines sont communes :

⸱ âge avancé : Les vaisseaux perdent leur élasticité, ce qui peut conduire à une hypertension ou une hypotension.

⸱ alimentation pauvre en nutriments : Carences en sodium (hypotension) ou excès de sel (hypertension).

⸱ consommation de substances : Caféine, tabac, alcool, ou drogues.

⸱ facteurs environnementaux : Chaleur excessive, qui favorise la déshydratation.

On peut rajouter comme facteur lié à l'hypertension une prédisposition génétique, un mode de vie sédentaire, le surpoids ou l'obésité, ou encore le stress chronique.

Il peut exister également des cause secondaires telles que des maladies rénales chroniques, l'apnée du sommeil, des troubles hormonaux, la grossesse et la prise de certains médicaments (certains contraceptifs, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des décongestionnants).

Il existe une multitude de causes explicant l'hypotension, telles qu'une déshydratation, une hémorragie, une septicémie, des troubles endocriniens ou neurologiques.

On peut rajouter également des réaction allergiques sévères et la prise de certains médicaments tels que des diurétiques, des antidépresseurs, des médicaments traitant la maladie de Parkinson et même traitant l'hypertension (prise excessive).

Une pression artérielle défaillante ne s'accompagne pas toujours de symptômes, et c'est bien le problème. Certaines personnes peuvent rester asymptomatiques en raison de l'adaptation progressive de leur corps à ces conditions.

À l'inverse, une chute ou une montée soudaine de la tension sanguine peut provoquer des symptômes immédiats.

L'hypertension est souvent qualifiée de "tueur silencieux" car beaucoup de gens n'ont pas de symptômes.

Lorsqu'ils sont présents, les symptômes possibles sont des maux de tête (surtout le matin), des étourdissements, une vision floue (ou troubles visuels), des essoufflements, voire une douleur thoracique dans les cas graves.

L'hypotension entraîne plus souvent des symptômes, car elle peut réduire l'apport sanguin au cerveau et aux organes vitaux, ce qui provoquera des étourdissements ou des sensations de vertige, des évanouissements, une fatigue générale, une vision floue, des nausées ou des troubles de concentration.

C'est très simple, si vous n'avez jamais été diagnostiqué hypertendu ou hypotendu, contrôlez votre tension sanguine deux ou trois fois par an.

Vous pouvez le faire chez vous grâce à un tensiomètre, de préférence électronique à gonflement automatique sur le bras.

Mais l'idéal est de le demander à votre médecin. S'il détecte une hypertension ou une hypotension, il sera le personnage clé à votre prise en charge pour retrouver une pression artérielle correcte.

Le médecin joue le rôle principal dans le traitement de l'hypertension et l'hypotension.

Seul lui pourra déterminer les causes de cette défaillance et vous proposer le traitement médical le plus approprié.

Il pourra également vous rediriger vers d'autres médecins spécialistes afin de vérifier plus précisément votre état de santé en fonction de leurs spécialités.

En cas d'hypertension, réduisez la consommation de sel, privilégiez les fruits, légumes, céréales complètes, et aliments pauvres en graisses saturées. Faites de l'exercice régulièrement (au moins 30 minutes par jour). Gérez votre stress (méditation, yoga, relaxation). Évitez le tabac et limitez la consommation d'alcool.

En cas d'hypotension, buvez suffisamment d'eau (2 à 3 litres par jour) et consommez des boissons riches en électrolytes si besoin. Fractionnez les repas pour éviter les baisses d'énergie et ajoutez légèrement plus de sel dans votre alimentation (avec l'accord de votre médecin). Évitez de vous lever trop rapidement après être assis ou allongé. Portez de bas de contention, ils aident à améliorer la circulation sanguine.

Chez vous, prenez votre tension sanguine régulièrement. Votre médecin vous indiquera à quelle fréquence, mais en général, une automesure par mois suffira (en suivant la règle des 3).

Ces automesures régulières sont indispensables pour suivre l'évolution de votre pression artérielle et adapter au besoin le traitement médical.

Notre site est fait pour vous aider et vous faciliter dans vos automesures. Il vous permettra également de partager vos résultats directement avec votre médecin.